Dès 2017 le ministre de l’éducation nationale s’est lancé dans son grand projet de façonner l’éducation nationale à son idée, aggravant ainsi les inégalités scolaires. Il empile les réformes vécues comme autant de renonciations aux missions premières de l’école. Il fait fi de l’expertise professionnelle des enseignant-es. Les voix critiques sont étouffées. Pour faire taire ses contradicteurs, il va jusqu’à créer un syndicat lycéen. Le discrédit est total. La FSU interroge publiquement la crédibilité du ministre actuel à continuer d’être l’interlocuteur des personnels et à conduire une autre politique éducative.