Il y a un an jour pour jour, notre collègue et camarade Christine Renon mettait fin à ses jours dans les locaux de son école maternelle à Pantin. Son geste, la lettre qu’elle a pris le temps d’adresser à ses collègues, son syndicat, sa hiérarchie, ont provoqué une réelle lame de fond au sein de toute la profession (professeur-e, directions, enseignant-es spécialisé-es, AESH, formateurs/CPC...). La perte de sens de son métier, les pressions multiples, l’épuisement professionnel qu’elle décrit nous a tous bouleversé. Chacun-e s’est retrouvé-e dans cet écrit qui a mis en lumière les difficultés vécues au quotidien. Une réalité totalement niée et méprisée par notre ministre, qui, dans les premières heures, évoquait le suicide sans nommer notre collègue !